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Chorégraphie
Julie Restikelly
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Réalisation
Greg Germain
Collaboration artistique Quentin Rouillier et Florence Vitrac
Composition musicale Franz Schubert
Création lumières Lo-Ammy Vaimatapako
Avec Flora Bougues, Julie Indira Fortin, Delphine Kim-Maï Lagneau, Véronique Nave, Julie Restikelly, Houy-Sy Thao, Mara Whittington
Photos © Charlotte Schousboe
Coproduction La compagnie Origin – Troupe de danse de Nouvelle-Calédonie
Filmé à la Chapelle du Verbe Incarné – direction Greg Germain et Marie-Pierre Bousquet
Product Description
« J’ai été condamnée aux travaux forcés après avoir volé de la nourriture pour survivre. Comme lieu de déportation, j’ai eu le choix entre la Guyane, dont la réputation me fait si peur, et la Nouvelle-Calédonie. C’est dans cet « Eden » que je vais devoir purger ma peine et y mourir un jour…»
Odile Krakovitch, Les Femmes Bagnardes
Ce spectacle est né d’un coup de cœur, à la fois pour le quatuor à cordes de Schubert, qui interprète magistralement La Jeune Fille et la Mort, et pour l’histoire du bagne calédonien. Ce cadre s’impose naturellement, car le bagne fait partie de l’identité et du patrimoine de la Nouvelle-Calédonie, avec ses vestiges dispersés sur l’île. Dans cette optique, les six danseuses de la Compagnie calédonienne Origin’ ont choisi de raconter cette histoire.
Inspirée par Les Femmes Bagnardes d’Odile Krakovitch, la création chorégraphique s’est construite collectivement. Chaque mouvement du quatuor de Schubert explore des thèmes comme l’exil, l’isolement et la survie.
Les chorégraphies, originales et poignantes, font passer les danseuses du rire au drame, de la complicité à la solitude. Elles incarnent tour à tour des femmes trompées, battues, voleuses ou victimes, toutes destinées au bagne. Dépossédées de leur liberté et de leurs biens, elles portent l’uniforme terne de la prisonnière.